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Info main-d'œuvre Printemps 2012
Printemps 2012 |
La compétence de quelque 300 travailleurs reconnuePlus des deux tiers depuis un anLe Comité sectoriel de main-d’oeuvre des industries des portes et fenêtres, du meuble et des armoires de cuisine a déjà reconnu les compétences de quelque 290 travailleurs en emploi et sans emploi depuis deux ans. On a réalisé plus des deux tiers des reconnaissances au cours de l’exercice financier qui vient de prendre fin. Entre le 1er avril 2011 et la fin mars 2012, le Comité sectoriel a lancé une grande offensive auprès des employés d’entreprises de ses trois secteurs d’activité. Cuisines Laurier (20), Isothermic (26), Ébénisterie L.G. Martel (3), Logiflex (3), Bestar (38), Meubles Concordia (4), Chantecler (28), Élite Portes et Fenêtres (48) et Bonneville Portes et Fenêtres (50) ont répondu à l’appel. Il s’agit de 220 attestations et certificats de compétences. Avant cette période, le CSMO avait mené des opérations similaires chez Berkline-Phoenix (18) et Groupe Lacasse (50). Trois personnes sans emploi avaient aussi bénéficié d’une évaluation de compétences. La reconnaissance des travailleurs en emploi survient peu de temps après que l’analyse des postes visés (profils de compétence), le choix, la préparation et la formation (au besoin) des compagnons ont été faits. Sous la supervision du Comité sectoriel, le formateur interne désigné vérifie si l’employé concerné maîtrise les compétences à l’aide des critères de performance contenus dans la norme professionnelle et dans le carnet de l’apprenti. S’il réussit l’épreuve, la Commission des partenaires du marché du travail (CPMT) lui remet un certificat de qualification professionnelle ou une attestation de compétences. La démarche vise les normes professionnelles peintre-finisseur, rembourreur, ébéniste, opérateur de machines industrielles, assembleur de portes et fenêtres, et couturier de meubles. La reconnaissance des compétences peut permettre au passage de dresser le bilan des savoir-faire de l’organisation, d’élaborer des profils de compétence par poste de travail, de cibler les besoins de formation et de perfectionnement. Il arrive qu’elle incite l’entreprise à identifier les experts de métier, à mieux former les compagnons, à mettre en place un comité de formation. Ces retombées croisées contribuent à sensibiliser la direction à l’importance de structurer la gestion des ressources humaines pour faire face aux pénuries de main-d’oeuvre dans un environnement d’affaires de plus en plus compétitif. Le Comité sectoriel a produit trois clips vidéo sur la question qui font largement état des impacts. Trois capsules seront diffusées sur le site SolutionsRH.net vers la fin du printemps 2012. L’une d’elles aborde les bénéfices de se lancer dans la reconnaissance des compétences des travailleurs : valorisation des employés, motivation des travailleurs, intégration et rétention de la main-d’oeuvre, hausse de la productivité, bilan des compétences des travailleurs, identification des besoins de formation, élaboration d’un plan de développement de la main-d’oeuvre, tremplin vers la polyvalence, incitation à la formation continue, recrutement des travailleurs sans emploi. En plus de se sentir valorisé, à la fin du processus de reconnaissance, l’employé détient une carte de plus dans sa manche advenant un licenciement ou une fermeture d’usine. Il retire une grande fierté de ce que la compagnie reconnaisse la valeur de son travail. Du côté de l’employeur, c’est avantageux d’abord sur le plan de la polyvalence. En étant plus compétent, l’employé peut apprendre à travailler sur plusieurs postes à la fois. Reconnaître la compétence des gens, ça envoie ensuite un message clair à la clientèle qu’il y a un meilleur contrôle sur la qualité des produits.
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Le visage de l'emploi a changé depuis cinq ans Préparation d'une nouvelle série de capsules vidéo promotionnelles | ||||||||
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Plus de 400 formateurs internes formés |
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La formation des compagnons donnée par le Comité sectoriel connaît un succès qui prouve de plus en plus sa pertinence et sa nécessité dans le développement structuré des compétences en milieu de travail. Pas moins de 410 formateurs internes évoluant dans les usines de portes et fenêtres, de meubles et d'armoires de cuisine l'ont reçue. Il y en a eu plus d'une centaine depuis un an. Au cours du dernier exercice financier (1er avril 2011 au 31 mars 2012), 105 participants (99 compagnons et 6 agents d'Emploi-Québec) ont bénéficié de l'atelier de formation de deux jours touchant 34 entreprises. Depuis mars 2009, c'est 126 entreprises qui en ont profité pour améliorer la capacité des formateurs internes à mieux transférer leurs compétences. Le Comité sectoriel a servi les manufacturiers des trois secteurs d'activité dans presque toutes les régions au Québec. La formation des compagnons constitue un des leviers du modèle d'intervention du Comité sectoriel de main-d'œuvre des industries des portes et fenêtres, du meuble et des armoires de cuisine en matière de gestion et de développement des compétences en milieu manufacturier. L'atelier amène la direction des entreprises à prendre conscience du rôle clé du formateur interne dans le transfert et la reconnaissance des compétences. Car c'est au cœur de la mise en place d'un système de formation structurée. Son impact sera d'ailleurs mesuré en 2012 par une étude réalisée par Alain Dunberry, de l'Observatoire compétences-emplois sur la formation continue et le développement des compétences de l'Université du Québec à Montréal (UQÀM). D'ici à la fin de l'année 2012, le Comité sectoriel prévoit organiser plus d'une dizaine d'autres sessions de formation des compagnons. Si vous désirez constituer un groupe, vous signalez votre intérêt au coordonnateur à la formation du Comité sectoriel, Stéphane Pimparé, en composant le numéro 514-219-9862. En principe, il faut un minimum de huit et un maximum de douze participants pour organiser une séance de formation. Les personnes inscrites proviennent d'une seule ou de plusieurs entreprises de votre localité. De plus petits groupes peuvent se former pour répondre aux besoins ponctuels d'une seule entreprise. Sachez que la formation ne coûte rien aux participants. Les salaires des personnes inscrites à l'activité sont payés jusqu'à concurrence de 20 $ de l'heure. Les repas sont gratuits. Les manufacturiers qui affichent une masse salariale de 10 millions de dollars et plus n'ont toutefois pas droit aux remboursements de salaire.
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Gestion et développement des compétences Une nouvelle ressource au Comité sectoriel |
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